18 mars 2008
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Donc, comme en titre une de mes AQUARELLES pour accompagner le poème de l'article précédent
"LENTEMENT" , poème d'amour sensuel .
vous aurez sûrement remarqué que rien que les voyelles utilisées dans ce poème insinuent la sensualité, suggèrent des images en quelques mots répétés. Cela m'est venu tout seul, ce fut une évidence.
L'aquarelle que j'ai peinte longtemps avant, elle aussi est venue toute seule; les rondeurs m'ont entraînées, c'est tout car au début je ne savais même pas ce que j'allais peindre à part que ce serait une femme.
LENTEMENT
Je vais vous laisser pour les jours de Pâques car je pars à la montagne, au Bain Thermal d'Ovronnaz au Valais, dans les Alpes Suisses pour RIEN FAIRE!!! et me faire ponponner un peu. Peut-être encore le dernier ski si les conditions sont optimales - je ne prends pas de risques!
La JOURNEE MONDIALE DE LA POESIE FUT UN VRAI SUCCES . 150 PERSONNES ENVIRON.
Les enfants furent très choux et nos poèmes très apprécies et bien mis en scène. J'ai reçu des félicitations pour les miens. Je vous enverrai des photos prochainement si elles sont bonnes.
Merci à vous tous! Savez- vous que vous êtes plus que 13 000 à me lire pour 34 500 pages. Je n'en reviens pas!!.
Mon blog est dorénavant visible sur un autre site d'Annuaires (ils sont venus me chercher) qui s'appelle
fr. wedoo.com
Mon voeux pour vous:
que vos souhaits les plus chers éclosent ce printemps comme ce petit poussin!!
PÂQUES (une de mes aquarelles)
MON VOEUX POUR VOUS: QUE TOUS VOS SOUHAITS ET DESIRS LES PLUS CHERS SE REALISENT CE PRINTEMPS!!
14 mars 2008
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UNE ERREUR S'EST PRODUITE ET UN DEUXIEME DE MES POEMES, ATTRIBUE A QUELQU'UN D'AUTRE, EST INCLUS DANS LE PROGRAMME DE LA LECTURE-SPECTACLE POUR LA JOURNEE MONDIALE DE LA POESIE.
Et bien, vous savez quoi, j'ai rattrappé de justesse une grande erreur dans le programme de la LECTURE-SPECTACLE de dimanche pour La JOURNEE MONDIALE DE LA POESIE. La metteur en scène s'est trompée et a attribué un autre de mes poèmes à une autre poétesse!!
À prime abord , en voyant le programme, je m'étais dit: "tiens l'autre poète a donné le même titre à un de ces poème ..." et puis, ce matin je me suis dit, mais je crois bien avoir envoyé après-coup le poème, intitulé "LENTEMENT" au metteur en scène en plus des deux poèmes officiels car je pensais qu'il se laisserait bien jouer. Et effectivement, il fut choisi!!! en plus de l'autre "DIS-MOI" qui figure dans l'article précédent.
On fera une annonce de rectification à ce sujet avant le spectacle et on insèrera un poème de l'autre poétesse à la dernière minute dans le spectacle car elle est un membre des Poètes de la Cité de longue date... J'aurais apprécié qu'elle annonce l'erreur d'elle-même car elle, elle devait bien savoir que ce n'était pas son poème! Mais bon, c'est la vie! Ce serait un cas de droits d'auteur ou de plagiat mais tout est arrangé et heureusement que j'y ai pensé à temps.
UNE PREUVE DE PLUS QUE VOUS FAITES UN BON CHOIX EN ME LISANT, LA QUALITE EST PRESENTE, L'ORIGINALITE AUSSI! Ce n'est pas pour me vanter, mais les confirmations se multiplient, donc je suis amenée de plus en plus à le croire.
J'ai d'ailleurs interprété ce poème lors de mon Récital de poésie le 14 novembre 2007
Voici le poème en question que j'aime beaucoup.
LENTEMENT
Ta main glisse
Sur mes contours lisses
Lentement elle lisse
Et le plaisir se tisse,
Se glisse dans nos coeurs en lice.
Tes yeux m'embrassent
Lentement me brassent
Le temps passe.
Toujours ta main lisse
Et tu glisses entre mes plis lisses.
D'émerveillement tu soupires
Ton parfum je respire
M'enivre et vibre
J'expire et admire.
Tu découvres mon désir
Et lentement tu lisses,
Entres en lice.
Je soupire, tu expires.
Mes yeux t'accrochent
Tu croches, je décroche.
Lentement tu glisses,
Entre mes plis tu lisses
Le plaisir se tisse.
Nos coeurs se réjouissent
Nos corps s'esquissent
Et peignent une esquisse.
Lentement tu lisses
en moi tout est lisse de délice
Une esquisse lentement se tisse.
Tu lisses
Je perds mes repères
Et glisse
Lentment nos coeurs se réjouissent
Une esquisse se tisse tout en délices.
13 mars 2008
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Je vous livre ici, en avant première, le poème qui fut choisi parmi les 21 qui seront interprétés par deux comédiens et un saxophoniste lors de la Lecture-Spectacle au Théâtre LES SALONS de Genève ce dimanche prochain. C'est un honneur car il y a bien eu 80 poètes à soumettre deux poèmes, au bol, chacun
et je dois dire que les autres poètes retenus sont tous des pros qui sont dans l'association depuis longtemps. Pour une nouvelle comme moi, il est toujours plus difficile de se faire sa place surtout que je n'ai pas l'air d'une poète car je suis trop élégante et BCBG et j'ai trop bonne mine. Alors on pense que j'ai dû avoir que du bonheur dans ma vie et que tout fut à mes pieds, ce que vous savez est loin d'être le cas. Je dois travailler dur pour tout et j'ai arraché, pour ainsi dire, chaque minute de bonheur . Quant aux malheurs, cela n'a jamais manqué mais on fait avec et poursuit.!!!
Ce que je peux déduire des poèmes choisis, c'est que la metteur en scène a construit le déroulement , les étapes d'une vie à travers des poèmes. C'est pour cela que le spectacle s'intitule "Ètre ou ne pas être" et se termine par Monsieur Rien et Avis mortuaire...Entre deux il y a, par exemple; Sourire à la vie, ou Les attentes, L'autre, Rien, Colère , etc... Le mien de poème, est évident:
Et, en plus
il y a un deuxième de mes poèmes qui fut choisi!!
,attribué à une autre poétesse - je m'en suis aperçue à la dernière minute car je croyais qu'elle avait, par hasard chois le même titre. Eh non! Vous pouvez le lire dans l'article suivant "Lentement", un beau poème d'amour sensuel que j'estimais bon pour un jeu d'acteurs, et effectivement ....
DIS-MOI
Aimer ... je t'aime
C'est quoi, dis-moi?
Je ne sais pas
Je n'ai pas cette chance-là!
Est-ce le bonheur suprême
Qui te donne des ailes
Pour surmonter toutes les peines?
Est-ce un enfer dans lequel on s'enferre?
Je ne sais pas moi, dis-moi?
L'amour, faut-il y travailler
Afin de ne pas se chamailler?
S'envole-t-il un jour
Comme les oiseaux migrateurs lorsque c'est l'heure
Et que le froid s'installe entre deux coeurs?
L'amour, est-ce ces échos
Des coeurs se renvoyant leurs trémolos?
Ou est-ce cette peur qui te prends aux entrailles
Avant d'entrer dans "la douce bataille"?
Est-ce ces battements d'ailes qui te soulèvent
Quand tu le vois devant toi,
Cette confiance brisant toutes les méfiances?
Est-ce deux coeurs qui défaillent sans causer de failles?
Ou est-ce une défaillance de tes défenses t'amenant
Dans l'inconnu balayant tout?
Ou alors, un "c'est lui!", "c'est elle!"
Un jour, au coin de la rue et tu te retrouves tout nu?
Aimer ..., c'est quoi, dis-moi?!
9 mars 2008
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Je vous confirme donc la
LECTURE-SPECTACLE POETIQUE
avec intermèdes musicaux au saxophone
du dimanche 16 mars à 10h30- 13h00 au Théâtre LES SALONS, rue Bartholoni 6, à l'étage (une rue allant de la Place du Cirque à la Place Neuve.
Un de mes poèmes figure parmi les 26 heureux élus! C'est un honneur.
Si cela vous dit, venez fêter la poésie avec nous; je serai très heureuse de vous accueillir et de faire votre connaissance.
Voici le programme; j'espère que vous pouvez l'agrandir.
L'entrée est gratuite grâce à nos généreux sponsors: La Banque Privée Edmond de Rothschild, La fondation Hans Wilsdorf, La loterie, L'Organisation Mondiale de la Francophonie et le Musée du Petit Palais
9 mars 2008
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En attendant un article que je prépare sur l'histoire d'un village des montagnes suisses, pourquoi pas rigoler un peu car ces jours.-ci, vu les soucis que j'ai avec ma fille souffrant d'une maladie psychique grave, mon optimisme est plus que légèrement entamé.
Vous savez l'IMPUISSANCE est quelque chose de terrible!
Mais parfois il faut, à contre-coeur dire tout simplement
"NON" et "NON" (poème en prépration!) sans même essayer de convaincre ni rien!!.
Même en sachant qu'après elle restera comme souvent, prostrée sur son lit, dans le noir, toute seule à part moi et son père. C'est ça les maladies psychiques!! Et il n'y a pas de home ni de soutien autre et encore faut-il qu'ils les acceptent, ce qui n'est pas le cas de ma fille... Un grand soucis pour plus tard!!!!
Elle veut tellement faire un voyage en Egypte - elle adore voyager mais n'a pas l'énergie pour ; elle ne pourrait pas suivre le pas de course touristique; son état ne le permet vraiment pas ; ce serait absolument irresponsable de ma part de le permettre. Et si quelque chose devait lui arriver, les hôpitaux, la police, la foule là-bas ... C'est un échappatoire, je sais, de sa vie (demi-vie) ici.
Alors, tout en ayant mal au coeur de lui donner mon avis contraire, car elle le recherche (encore heureux! - c'est ça l'éducation que l'on a donné à un enfant dès le départ, qui reste malgré la maladie et tout!! - une petite récompense pour moi car elle n'insistera pas, pas pour le moment du moins et elle ne partira pas contre mon avis non plus). Mais ceci est le moindre des problèmes en ce moment rencontrés avec elle. Chaque jour à sa peine ....
Bref, je m'amuse à peindre des dames du cabaret, vous rigoler .... mais ça reviens un peu à mon rêve d'adolescente en herbe lorsque je voulais devenir dessinatrice de costumes d'opéra. Ne m'en voulez pas, c'est juste un exercice de peinture, car il faut peindre et peindre afin d'acquérir la technique, les effets, les proportions, la maîtrise des couleurs, la composition, etc....
DESCENTE DES MARCHES
Elle est un peu trop sérieuse...
MONTEE DES MARCHES
Elle est un peu trop petite
5 mars 2008
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UN ARTICLE UN PEU DIFFERENT CETTE FOIS.-CI:
Comme vous savez, je suis allée à CHAMPERY-PLANACHAUX pour ma semaine de ski et ce n'est pas la première fois car j'aime bien ce village, encore typique, de grandeur humaine, tranquille bien qu'offrant toutes les commodités et
le plus grand domaine skiable des alpes - un domaine qui a la particularité de combiner des stations suisses et françaises. Il fut d'ailleurs le premier à tenter cette expérience en 1969 lorsque le télésiège de Chavanette - liaison avec Avoriaz fut inauguré. C'est grâce à des noms comme
Berra, Avanthay, Vuarnet du côté français et d'autres que beaucoup de projets communs purent être réalisés et une collaboration fut établie qui perdure aujourd'hui.
Je ne sais pas si vous pouvez agrandir les deux pages du bas qui parlent de l'histoire de Champéry-Planachaux.
Comment un village de montagne est né et se développe, s'adpate à la vie moderne et reussi a exploiter ce qu'il a sans gâcher son caractère propre
.
Comment il évite le dépeuplement et, au contraire, réussi à intégrer le monde moderne, à exploiter ce qu'il a. C'est une lutte constante et j'admire ces citoyens qui doivent toujours jongler entre leur vie de village, de familles qui se connaissent depuis des générations, donc la tentation de replis sur soi "comme dans le bon vieux temps" et l'ouverture à l'étranger, aux nouvelles idées. Ce sont des choix difficiles parfois surtout lorsque des promoteurs ambitieux viennent vous tenter avec des idées, des projets novateurs, parfois justement trop grandioses, qui dénatureraient le village entier. Et pourtant il faut développer afin d'éviter la lente asphyxie. Alors, la prudence s'impose et une étude préliminaire très sérieuse .
Et puis il y a le jeu politique entre villages, des porjets qui se chevauchent et dans ce cas une certaine solidarité globale s'impose même si chacun veut tirer la couverture vers soi, sinon c'est la décadence et le dépeupoement pour tous. C'est aussi la loi du compromis. Vous savez jusqu'au début du 20ème siècle la Suisse était un pays pauvre, d'émigration même et ce n'est que par un travail acharné, une économie constante des moyens, une redistribution équitable des richesses et un esprit de justice et de compromis qui permit, petit à petit, d'atteindre le niveau de bien être actuel qui n'est pas évident à maintenir. C'est le travail et encore le travail qui compte. La Suisse est peut-être le seul pays au monde qui a voté contre la réduction des heures de travail, car nous votons pour tout ici, de la moindre loi au sujet des chiens et chats au passage à l'heure d'été par ex, jusqu'aux grandes questions politiques.
En bref, si vous n'arrivez pas à lire l'historique, les premiers colons s'intallent dans la vallée en 500-600 et c'est en 1296 que le nom de Champéry apparait pour la première fois dans un acte notarié - donc il y avait déjà des notables.
La première église fut construite en 1725 ce qui veut dire qu'il y avait suffisamment d'habitants et qu'une vie culturelle se pratiquait, centrée sur l'église. Le Valais est un pays très catholique. En 1784 l'Abbé J.M. Clément fit la première ascension de la Dent-du-midi (toutes ces dents ont environ 3200 m de hauteur et les Dents Blanches d'à côté environ 3000m.
C'est en 1855 que les premiers touristes sont notés dans le livre des étrangers et en 1857 l'Hôtel Pension de la Dent du Midi est construit pour le tourisme!!!. S'ensuivront d'autres hòtels.
Autre événement important: l'ouverture du premier bureau de poste en 1865 ,ce qui signifie que cela valait la peine d'en ouvrir un. Et le télégrapne ainsi que la première diligence arrivent à Champéry en 1870. Le village devient "international"! Ce furent surtout des Anglais qui découvrirent tellement de beaux endroits en Suisse, tels les Grisons - St. Moritz, la Côte du Lac Léman avec Montreux, etc...
De nouveaux hòtels, un pensionnat pour jeunes filles de bonne famille pour passer l'hiver et s'initier au ski et les sports font leur appartion avec le Lawn tennis, la patinoire fin et début 1900.
Et en 1908 le chemin de fer est inauguré en grande pompe, celui qui relie toujours encore la station à la vallée du Valais, permettant aux skieurs et randonneurs d'été d'y monter en train. car Champéry est aussi très belle en été.
De nos jours,Il y a même un Festival de Musique, nommé les Flaneries Musicales qu a lieu mi juillet, mi août se portant surtout sur les cuivres - très beau en montagne, devant un panorama sublime!
En 1910 on parle de la première et officielle saison d'hiver. 1931 l'ouverture de la piscine avec une section pour les femmes et une autre pour les hommes! Et 1932 création de l'Ecole suisse de ski. Champéry est une des plus anciennes stations des Alpes!
Finalement, en 1963 c'est l'nauguration de la grande télécabine de Champéry-Planachaux, donc un énorme investissement pour la commune. Sa vocation de station de ski et d'été est scellée. Et en 1969 le télésiège de Chavanette (une des pistes les plus difficiles des Alpes de ce côté-ci est inauguré, concrétisant la liaison avec la France, donc Avoriaz.
Entre temps, ont vu le jour : un laboratoire d'ornithologie a vu le jour, une Société d'expension touristique d'un groupement de régions, l'église actuelle, une chapelle protestante et en 1973 un Centre sportif (patinoire et curling piscine intérieure., remplacé en 2005 par le Centre National de Sports de Glace/Palladium.
Et pour finir, la naissance de l'Association des Portes du Soleil en 1974 ainsi que de nouveaux téléphériques bien évidemment - affaire toujours très chère - , une Via Ferrata et, en définitive la célébration des 150 ans de toursme à Champéry en 2007!!
Voici en bref l'histoire d'un village suisse qui a su s'adapter à la vie moderne tout en gardant son charactère propre. Beaucoup de travail, beaucoup d'investissements de beaucoup de personnes, beaucoup de réflexions. Je tire mon chapeau à toutes ces personnes. Et ça continue encore aujourd'hui!!!!
AUTREFOIS
4 mars 2008
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21:47
Eh oui, la nature se prépare malgré le retour du froid qui nous gèle ces jours-ci et nous fait tant regretter les journées ensolleillées qui nous furent offertes dernièrement. Dolce far niente au bord du lac à bronzer, faire un sauna et un hamam en se frottant bien avec un gant très rugueux pour enlever les peaux mortes de l'hiver aux Bains des Pâquis (GENEVE) et après une plongée rapide, oh archi-rapide dans l'eau du lac à 5 degrés!! Ca fait du bien. Puis lézarder au soleil et NE RIEN FAIRE !!! à part bavarder avec des inconnus, notamment un aventurier australien des temps modernes qui fait le tour du monde depuis quatre ans en se faisant lâcher depuis des hélicopters près d'Interlaken (à Mairingen) pour faire du surf, filmé bien évidemment pour la marque RIEDER je crois (les experts me corrigerons, je ne suis pas très marques...), la plus célébre marque de surfboards et vêtements de sport.
Il ne savait pas où aller et hésitait entre Paris, Berlin et Genève - et il a opté pour Genève. Une fille, rencontré dans le train - c'est ainsi lorsqu'on voyage, on a le contact plus facile) lui a dit d'aller aux Bains des Pâquis puisqu'il faisait si beau et le voilà débarquant à côté de moi et racontant son histoire tout en buvant une bière. Ils nous a accompagné pour notre repas et ensuite, eh bien, nous a demandé s'il pouvait nous accompagner vers les nudistes se dorant au soleil... chose qui ne se pratique pas en Australie. C'est là que je lui ai dit "Your time is out, my friend" - ton temps avec nous est écoulé - et très poliment il ne nous a plus regardé que de loin en me faisant le signe de la main comme s'il me tirait dessus à distance.... marrant le bonhomme et parfaitement sympathique - il amenait avec lui partout un pull que sa maman décédée lui avait offert - protection durant ses voyages. Il se débrouillera!
Ensuite ce fut au tour d'un suisse allemand à côté de nous - bavardage encore et encore - il avait étonnamment beaucoup d'humour surtout pour un suisse allemand car ils ont la fausse réputation de manquer d'humour, chose n'étant réservée qu'aux Français dans le monde francophone - erreur!!. Bref, on s'est bien amusées, reposées et sommes rentrées très contentes de notre journée santé aux Bains des Pâquis à Genève. (Dommage, je n'ai pas de photo!)
Après cette digression imprévue ... ah oui, vous ne connaissez peut-être pas le Bain des Pâquis à Genève - c'est un endroit tout à fait particulier - un bain datant des années vingt, quarante je pense qui fut rénové rudimentairement et est maintenant géré par une Association des Habitants du quartier après votation populaire car la Ville de Genève voulait construire un tout nouveau Bain à la place. Ces Bains sont situés dans la superbe rade, en face de la ville, ils comporte une section mixte, section femmes et section hommes - bains de soleil intégral - un restaurant pas cher et pas mal du tout, fonctionnant aussi en hiver. Et pour l' hiver des saunas, hammams et bains turcs, massages, etc. en bois furent rajoutés avec la vue sur le lac et la ville. C'est vraiment superbe, très relaxant, un vrai lieu de renouvellement.
En été on y trouve tout le monde, mais vraiment tout le monde depuis les touristes, les arabes venant reluquer les baigneuses européennes, des vacanciers, les hommes d'affaires faisant un plongeon à midi, les minets et minettes à la recherche de rencontres, les gens in, les familles simples avec enfants, les célibataires, etc.et les cygnes venant reluquer les baigneurs en toute tranquilité. Et tout ce monde à son coin. À côté il y a un bar en plein air chic où la jeunesse s'agglutine à partir d'une certaine heure en fin d'après midi, débordant sur les gazons autour des platebandes. C'est la Genève en été, qui est pleine de vie malgré le fait qu'elle a cette réputation de ville froide, protestante, ce qui n'est plus vrai du tout. ..
Bref, je constate que c'est le jour des digressions imprévues et j'en revient à ma sage aquarelle sur la nature qui se réveille. Elle a beaucoup de succès sur le site d'art et, pour une fois ce n'est ni une histoire de coeur, ni une jolie dame.
BRANCHAGES D'HIVER
28 février 2008
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Juste un poème et rien d'autre. Je ne vais pas vous embêter avec mes commentaires ce soir surtout que c'est un sujet que nous connaissons tous, même si cela m'étais assez étrangé jusqu'alors -
LA GROSSE; VRAIE FLEMME!!
LA FLEMME
Je couve, je ne sais pas trop quoi
Je tourne en rond et fais des ronds
Je ne bouge pas; pourtant dans l'ennuii ne m'embourbes pas
Je ne souffre pas
Ne saute pas de joie
Ne recule ni n'avance d'un pas
Je fais du sur place
Du moins, je pense que c'est ce qui se passe
Le grippe? Non, ce n'est pas ce qui m'aggrippe
Pourtant je me sens comme un flagada
Et fais du "blabla".
Je vais, je viens, je fais, je tiens.
Rien hors de l'usuel train-train,
Du sécurisant quotidien
De ce que je sais, connais,
De surcroît, je m'active même vaguement de-ci, de-là
Tout en restant bien au chaud dans ma couveuse
Où je couve je ne sais pas trop quoi
Je crois bien que c'est la flemme qui m'étreint
Oui, il se pourrait bien que ce soit ça,
Cette drôle de maladie que je ne connaissais pas.
Bon week-end tout le monde!!
En ce moment ce n'est pas la Flemme qui m'étreint mais bien des soucis encore et toujours -
ce qu'on appelle la folie rôde autour,
la vraie qui est un raisonnement autre, différent avec un fondement de vérité souvent, une interprétation différente de la réalité. Il faut la ramener (ma fille qui en souffre) à la normalité autant que possible, dans les normes de la société ... c'est ainsi.
La société exige des normes et leur respect afin de pouvoir fonctionner.
25 février 2008
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Et bien, vous savez, mes peintures se défendent très très bien sur le site d'art sur lequel je fus invitée
(www.ARTLIMITED.NET) car elles ont été visionnées (j'en ai chargées 64 depuis janvier) presque 18000 fois!!
et j'ai une exposition en vue pour l'été!!!
Mais je vous en parlerai lorsque ce sera vraiment finalisé.
L'une d'elle atteindra bientôt les 1000 fois!!!
Lorsqu'on pense à combien de photos, graphisme, illustrations il y a dessus, c'est vraiment une réussite dont je suis fière et à laquelle je ne m'attendais pas!!
Puis::::
À l'occasion de la JOURNEE MONDIALE DE LA POESIE les POETES DE LA CITE donnent
UN SPECTACLE DE POESIE ( trois comédiens et un syxophoniste
- metteur en scène MICHELE FOUCAULT) suivi par une représentation des enfants d'un école
LE DIMANCHE 16 MARS à 10h30
AU THEÂTRE LES SALONS , rue BARTHOLONI 6, à l'étage , vers la Place Neuve , GENEVE
Chacun des membres des Poètes de la Cité, dont moi, a pu soumettre deux poèmes à partir desquels le metteur en scène a choisi et construit le spectacle. Je suis très curieuse de voir le résultat. Vous êtes cordialement invités bien évidemment!!!
Puis::::
L'ébauche de la publication d'une
ANTHOLOGIE DE LA POESIE des POETES DE LA CITE fut très aimablement acceptée par la MAISON D'EDITION SLATKINE, GENEVE, (généreusement subventionnée par la VILLE DE GENEVE) .
Et il semble que ce projet qui nous réjouit tous, soit en cours!! Nous avons pu soumettre 10 poèmes chacun dont moi . Je me réjouis beaucoup de voir le résultat!!
Puis:
Je participerai à nouveau au
SALON INTERNATIONAL DU LIVRE DE GENEVE qui aura lieu du mercredi 30 avril au dimanche 4 mai 2008.
Je m'annoncerai pour une présence le jeudi soir, samedi a.m. et dimanche a.m. mais vous donnerai les heures et dates précises dès que cela sera fixé.
Puis:::
Un autre de mes poèmes fut publié dans la REVUE LITTERAIRE INDEPENDANTE AXOLOTL, nO. 46, intitulé "ENCRENOIRE". C'est toujours un honneur d'être choisie! Je crois qu'il figure sur ce blog.
Et voici pour terminer et vous récompenser de cette longue lecture, la photo promise de
LA PETITE SIRENE DE LA LAGUNE DE VENISE
J'avais ramassé ces petits coquillages au LIDO DE VENISE, j'ai rajouté des cosses de Catalpan, des racines de corail très fines, des huîtres et autres coquillages ainsi que de petites algues noires et diverses feuilles. Le visage est bien évidemment modelé à la main par moi-même et c'est une pièce unique. Les techniques de séchages, peinture etc... ont été développées au fil des essais et des oeuvres par moi-même.
Vous pouvez constater que la petite Sirène vient de remonter des profondeurs et que sa chevelure est encore toute pleine de fruits de mer. Elle prend son souffle et redisparait! N'est-elle pas charmante et pleine de mouvement? (photo prise par moi-même et, donc, pas aussi bonne que les autres)
22 février 2008
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Vous connaissez ça, mais oui sûrement. Le passé qui nous alourdi, qui nous empêche de nous lancer dans une nouvelle histoire, histoire d'amour bien évidemment mais il peut aussi s'agir d'autre chose.
Alors , on demande un temps d'attente, de réflexion et pour finir peut-être que tout s'envole au vent et finalement il n'en résulte rien. Il faut savoir oser, risquer, saisir le moment venu. Mais il y a des fois que dans notre fort intérieur une petite voix nous dit "non, ce n'est pas ça, n'y va pas" tandis que la tête réfléchi encore. Mais c'est déjà tout vu et décidé à l'intérieur, ce ne sera pas celui-là ou pas ça.
Aucun regret, il ne faut pas car la petite voix de l'intérieur sait et avait déjà décidé. On passe, on avance, on continue; il y avait quelque chose qui n'allait pas c'est sûr!
ON MY MIND
I've got you on my mind
But if you don't mind
Just wait and bide your time awhile
'Cause you're a tender weight that binds
And bondages are not quite yet for me
I've got to be free
Event if you've chosen me
It is a lovely curse you put on me
But in my heart it still so burns
Past's throbbing pains still hurt
I cannot yet quentch another's thirst
I must tend to my own self, first
This is my plea to thee:
Do wait and with your heart see me
'Till I can tend to thee
I'm an honest wentch you see
