23 mai 2007
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LA VIOLENCE engendre la violence soit celle que l'on exprime par les mots, par les silences - le refus de répondre à , de prendre en considération l'autre et ses préoccupations, ou par les actes même malheureusement des fois. Ou alors la violence que l'on ravale en soi justement afin d'éviter de la laisser exploser. J'ai pu constater que l'on est capable d'en ravaler énormément sans même s'en apercevoir, pour maintenir la paix, l'harmonie, par loyauté ou par impossibilité de faire autrement. Ou alors pour ne pas tout casser.
Elle peut rester là, tout au fond, pendant très longtemps, un poids mort. J'en avais tellement en moi que je n'ai pas pu la laisser sortir d'un coup. Il a fallu la contrôler et ne laisser sortir que par petits bouts, Et il y en avait toujours encore. Il y en a d'ailleurs encore, de la colère que je garderai jusqu'à la fin de ma vie car il y a des choses qui sont impardonnables. On peut les décortiquer mais elles restent impardonnables, donc elles provoqueront toujours la colère mais une colère justifiée, saine, irrémédiable car les effets en sont et restent irrémédiables et permanents.
ET CETTE COLERE EST VIOLENCE INTERIEURE
IL Y A DES ACTES IMPARDONNABLES SUSCITANT DES COLERES PERMANENTES ET DES CONSEQUENCES IRREVOCABLES! LE PARDON SERAIT SE FAIRE VIOLENCE A SOI-MEME, SE TRAHIR. JE NE LE PEUX PAS. JE PREFERE GARDER LE POIDS DE CETTE VIOLENCE-COLERE EN MOI, CETTE FORME DE SAINE DESAPPROBATION, NON-ACCEPTATION EN MOI POUR TOUJOURS CAR ELLE EST JUSTIFIEE.
Un poème parlant de CETTE FORME DE COLERE PROVOQUEE PAR LA VIOLENCE
VIOLENCE
Violence ...,
Parfois tu mènes la danse
Alors, je me mets en transe
Et d'un coup de hanche
Tout je balance
Violence ...,
Accumulée ces années de silence,
Renfermée durant les années d'errance
De mon âme en peine, de tristesse si pleine,
De mon corps en contre-plaqué.
Couche après couche il a fallu raboter
Afin de le retrouver
Violence ...,
Sous pape de sécurité
Vrombissant dans l'immensité des drames traversés,
Canalisée de part ma volonté.
Ecluse après écluse tu as fait sauter
Afin de te déverser dans la félicité tant souhaitée.
J'entends toujours encore ton bouillonnement sous-jacent,
Electrifiant mon corps oublié,
Martelant une cadence effrénée,
Agitant mes reins troublés.
Alors je danse et se calme la transe
Je te laisse aller, je te laisse émerger,
Dériver, accoster en douceur, nulle part d'ailleurs.
Douceur rime avec bonheur
Violence avec souffrance
Souffrance avec offrande
Douceur, saveur de toutes les heures
Un mot de toi j'attends pour calmer mes peurs.
Vous ne pouvez pas savoir, ou que trop bien, combien la douceur, la tendresse sont nécessaires dans la vie, dans l'enfance, durant la jeunesse. Elles sont le humus pour une vie heureuse et épanouie. Sans elle on reste pour toujours en être auquel il manque l'essentiel. L'amour...? Me demanderez-vous ; oui, l'amour, je ne sais pas, je ne le connais pas; on ne me l'a pas donné vraiment ou alors ce fut un amour qu'il fallait payer comptant et non celui gratuit, de bon coeur comme on dit. C'est un trésor qui ne me fut pas offert et je le cherche toujours.
Et je crois qu'il y a une violence si grande qu'elle envahit tout l'être et qu'il n'y a plus de place pour rien d'autre. Elle mène malheureusement à des actes lourds de conséquences.
Souvent cette violence est dues à des injustices, des négations de l'être, à un manque de reconnaissance de l'autre qui reviennent à une négation de l'autre, de son droit à l'existence, de son droit à sa valeur intrinsèque, à être comme il est, peut-être différent. C'est le mal absolu et en tant que tel, il engendre la violence absolue entre hommes, entre nations, entre tout. Elle mène à une violence violente engendrant la violence - un cercle vicieux dont l'issue est très difficile, voir impossible à trouver. Il faut le casser, ou tenir séparer les protagonistes. Cela devient une question de survie!
Souvent cette violence est dues à des injustices, des négations de l'être, à un manque de reconnaissance de l'autre qui reviennent à une négation de l'autre, de son droit à l'existence, de son droit à sa valeur intrinsèque, à être comme il est, peut-être différent. C'est le mal absolu et en tant que tel, il engendre la violence absolue entre hommes, entre nations, entre tout. Elle mène à une violence violente engendrant la violence - un cercle vicieux dont l'issue est très difficile, voir impossible à trouver. Il faut le casser, ou tenir séparer les protagonistes. Cela devient une question de survie!
Published by Lune de Suchet
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Lune-de-Suchet Poèmes - Peintures et autres
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