Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 17:42
Avant de partir pour une semaine à la montagne, à GSTAAD (SUISSE) quatre jours pour quelques concerts du célèbres FESTIVAL YEHUDI MENUHIN, initié par le violoniste mondialement connu, décédé, du même nom qui a longtemps habité SAANEN, juste à côté de Gstaad, où il avait fondé un école pour les jeunes espoirs ainsi que des Masters classes, comme on dit aujourd'hui. Ce festival est un corrélaire du FESTIVAL DE VERBIER haut perché dans les montagne, les deux  attirant les foules de  mélomanes à l'écoute de ces superbes jeunes musiciens, plein de fougue et d'énergie primesautière - il en va de leus avenir!  L'autre jour j'ai d'ailleurs entendu le CHAMBER ORCHESTRA DE VERBIER à Genève dirigé par un chef d'origine hongroise au FESTIVAL DE BELLERIVE - GENEVE  à la FERME ST MAURICE  - une grange rénovée dans un grand parc donnant sur le lac et le Jura - un panorama magnifique au coucher du soleil! Ce fut un concert comme je les aime avec  la fougue, la finesse, la tension voulue pour la 1ère Symphonie de Beethoven, du Mendelsohn et de l'Elgar - absolument magnifique! Ne vous en faites pas, j'aime aussi la musique moderne et je l'écoute tout le temps chez moi, en voiture; je ne peux que rarement écouter du classique chez moi car ça m'émeut trop et fait remonter trop de souvenir - alors je préfère être entourée de gens et voir les musiciens surtout des jeunes pour leur enthousiasme, c'est réel  et je suis donc saisi par le visuel plutôt que par les souvenirs. Le public fut en délire et ça j'adore aussi!!

Bref, je pars dimanche et je crains bien de me retrouver bloquée à cause du Tour de France qui va passer juste là où je dois aller .... Et puis le temps, c'est bien qu'il ai rafraîchi car cettte chaleur africaine n'est pas mon cup of  tea mais, enfin j'espère tout de même un peu de soleil et le ciel bleu... Espérons! Le panorama en vaut la peine et les belles ballades comme aussi quelques temps autour de la piscine à l'air de la montange ce qui est moins assumant qu'en ville.

Alors, avant de partir je vous met


 UN POEME QUI A MANQUE TOUT JUSTE  UN PREMIER PRIX lors d'un concours (LA LYRE D'ORPHEE) POUR UN POINT ET UNE VIRGULE! Et oui, un oint et une virgule, c'est dur!


 La date limite d'envoi était déjà dépassée mais on m'avait avisée que je pourrais malgré tout encore soumettre, ce que j'ai fait en catastrophe et je n'ai pas assez bien tout revu - que c'est pénible de revoir! Mais ce sera une leçon pour moi! Cependant, ils se sont donné la peine de m'adresser une gentille lettre me signalant tout ceci et m'invitant à participer l'année prochaine. Ce fut ma première participation et donc un résultat fort honorable parmi toute la masse de poètes.

 Mais, bon j'aurai pu si et encore si .....

il s'agit donc de ces vieilles, toute ratatinées, en Grèce tout particulièrement, qui filent ou crochètent ou brodent devant leur pas de porte ou qui courent les collines du Pélopponèse en particulier, je pense encore aujourd'hui. Je les connais d'il y a 25 ans disons car mon ex-mari fut grèc. Cela m'avait frappé. Tout d'un il y en a une à côté de la route avec sa quenouille et au prochain virage la voilà à nouveau, surgie d'on ne sait où ... Ou alors elles s'assoient devant leur portes, après la sieste et filent et regardent le monde passer, attendant quelques visites pour discuter. Je par le, bien évidemment de petits villages, des îles et non d'Athènes etc... mais la mentalité, au fond est la même.

Elles ne sont pas toujours gentilles, elles mènent la baraque, les hommes et les fils et filles; il faut que ça marchent comme elles veulent, qu'on épouse celui ou celle de LEUR CHOIX! et gare si on obéit pas, Il faut faire de l'argent, du succès, être devant, grimper les échelons, acquérir ce bout de terrain sinon on n'aura jamais la paix. Il faut monter toujours plus haut dans la société , être en vue, se faire des relations et surtout, surtout faire beaucoup d'argent par tous les moyens; c'est Machaivelique je vous dis et je sais car j'étais dedans et pas dehors comme un touriste qui rapporte de l'argent... J'ai appris le grec (on ne m'en croyait pas capable mêm en 10 ans mais j'ai appris toute seule!!) et j'écoutais ... Ces vieilles sont souvent aussi des veuves et leur sort n'est pas enviable ... pas question de se remarier et de refaire une vie d'une quelconque façon. Le fils, la belle-fille doivent s'en occupper à vie, il n'y a pas de maisons pour personnes âgées mais, en contrepartie, les vieilles font la cuisine, s'occuppent des petits pendant que la belle-fille ou la fille allaitent tranquillement, et elles s'occuppent "de tout" ... surtout des affaires!



LES VIELLES


Elles filent la laine de leurs soucis
Assise devant leurs portes, elles ruminent, ressassent. (!)
Leur mémoire actionne la pédale des regrets,
les doigts tournent et  tournent en un mouvement continu, fluide
le fil teigneux de leur vie, (!)
embobiné dans leurs âmes cardées par les souffrances.
Les vieilles assise devant leurs portes
sont recroquevillées sur leur passé,
fichu noir bien serré, robe noire fatiguée, souliers noirs déformés,
avenir noir sans espoir.
Les vieilles s'agrippent aux fil du destin et ne le lâche plus.
Elles filent et filent les jours et les nuits sans joie, sans but.

Entends-tu la litanie du rouet,
vois-tu les doigts agiles tordant les regrets,
les tourments, resserrant la pelote
de leurs histoires mortes.

Les vieilles aux yeux éteints, assises devant leurs portes,
ne voient que les tourments qu'elles portent

Telles les parques,
jamais elles ne posent la quenouille
car leur sort dépend de leurs efforts.




Partager cet article
Repost0

commentaires

Articles RÉCents

Catégories