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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 20:46


Eh bien, cette Pâques ne fut pas ce que l'on attendait, non, pas printannière du tout. Mais les skieurs ne s'en plaindront pas car il y avait de la poudreuse même si le froid n'a pas manqué - jusqu'à 15 degré en dessous!!

Moi je suis restée bien au chaud, dans l'eau thermale, un peu refroidie par la chute de neige de la journée. J'avais besoin de me reposer de toute urgence car j'ai failli revivre des choses déjà arrivées dans le passé (maladie psychique grave de ma fille). Bref, il a fallu que je m'accroche très fort pour ne pas sombrer et chasser ces démons du passé-présent, mais ce fut limite. J'ai fuis à la montagne mais en ayant fait face auparavant.

À la montée, les automobilistes roulaient au pas, comme s'ils n'avaient jamais vu de neige, ces Suisses! Et au retour, ce fut la neige tout le long sur l'autoroute, au pas d'escargot mais pas moi. Je ne sais pas pourquoi mais je sais rouler sur la neige et je n'ai pas peur même si je fais attention. Je me suis retrouvée sur la file de gauche tout le long car à droite, c'était la file indienne à 50-60 km/h. Je connaîs le chemin ce qui facilite car pour les distances longues et inconnues, je n'aime pas et suis une poltronne. Et puis j'adore les grands virages de montagne et je n'aurai jamais une voiture automatique car j'aime "commander et travailler" avec la voiture. C'est physique. Mais je conduis de façon très régulière. Cependant il ne faut pas me demander s'il faut tourner à gauche ou à droite car, là je me trompe toujours - mon cerveau doit avoir un problème. Alors, j'ai mes petits trucs pour palier et si je me gourre, je fais tout de suite demi-tour et recommence.juste cette fois-ci.

Je bavarde, bavarde ... Voici donc le poème parlant - situation dans laquelle je me suis retrouvée avant Pâques et j'ai dû AFFRONTER, comme toujours!!!! Il ne parle pas de l'horreur d'un film d'horreur, non, mais d'une horreur qui te touche jusque dans tes tréfonds, là où ça fait le plus mal, où ça te creuse le plus et t'affecte le plus, te déstabilise complètement, même peut te détruire, te faire sombrer tout à fait, te torturer à mort.



L'HORREUR


As-tu jamais vu la vraie horreur
Pas celle qui fait peur
Mais celle qui pénètre dans chaque pore
Et qui t'imprègne le corps
Te fige les battements du coeur
Te coupe le souffle
Se transormant alors en un filet tenu
T'accrochant à ce que tu as vu

Au dessus du vide tu restes pendu, suspendu
Ce vide que l'horreur a creusé dans tes entrailles
Qui sans cesse te tenaille
L'horreur a pris possession de ton corps
Dans ton âme elle s'est fait une niche
Sans que rien n'y faire tu puisses
Elle est un cancer qui lentement te dévore
Si tu refuses de la regarder en face
Si tu refuses ou ne peux pas l'abattre
Elle te vaincra
Car elle surgira quand tu ne t'y attends pas
C'est un fauve dont tu es la proie
Si tu ne l'affrontes pas ici-bas

La mort, la folie ou l'apathie
Sont ses amies
Ou alors l'inhumaine catalepsie





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