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30 décembre 2006 6 30 /12 /décembre /2006 20:47
En toute simplicité, je vous souhaite, MES VISITEURS




UNE BONNE NOUVELLE ANNEE



PLEINE DE SATISFACTIONS,
BONHEUR, SANTE ET
JOIES



QUE LA VIE VOUS COMBLE DE BIENFAITS
ET QUE VOUS SACHIEZ SURMONTER LES EVENTUELS ET MALHEUREUSEMENT INEVITABLES MEFAITS



EN TOUTE AMITIE VOTRE LUNE-DE-SUCHET

Vous voyez, j'ai fait des progrès dans l'utilisation des couleurs. Mon erreur était que je n'attendais pas suffisamment longtemps et croyais que cela ne marchait pas. Voilà, c'est maîtrisé pour l'année prochaine!

Et maintenant encore une peinture pour commencer l'année en trombe


POINT D'IMPACT

l'ANNEE ANCIENNE QUI S'ENTRECHOQUE AVEC LA NOUVELLE


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23 décembre 2006 6 23 /12 /décembre /2006 19:08
Chose promise, chose dûe! Un poème sur les NOËLS d'autrefois, ceux avec mes enfants, mon fils décédé et ma fille comme elle était avant sa maladie, ma ex-mari avant le divorce très difficile et douloureux après l'effondrement de tout qu'il a voulu, la famille, toute l'ambiance dans notre belle grande villa ancienne, classée sous sites et monuments, avec son jardin sauvage, mystérieux dans lequel j'ai tant travaillé pour le rendre beau.



UN GOÛT DE PARADIS

Un goût de paradis me vint à l'esprit
De pain d'épices, de rires complices,
De joues enfantines, de voix cristallines
Et de joies adamantines,
D'yeux pétillants, de petits pieds trépignants,
De menottes remuant les odorantes compotes,
D'histoires au coin du lit bien avant minuit,
De jeux à deux, à trois si maladroits,
De tendres bisous et regards si doux,
De frimousses jolies
Se mirant dans les bougies,
De sucre d'orge,
De vanille et de faim d'ogre,
De Noëls si joyeux, jours heureux
Suffit pleurs ... car tarir ne se peut!

Un goût de paradis me vint à l'esprit cette  nuit
Ce fut une nuit le paradis de jadis que je revis.


Et aujourd'hui, je le revis finalement avec un peu de sérénité et non plus avec cette immense nostalgie qui te laisse ce creux dans l'estomac.

L'appartement est bien décoré, autrement, mais l'ambiance est la même, différemment. Nous fêterons tranquillement, le rituel, les traditions familiales sont maintenues car elles sont un cadre sécurisant, nécessaire auquel se tenir, sur lequel s'appuyer lorsque plus rien ne tient. L'esprit de Noël sera présent, dans son essence, celui de faire plaisir, d'offrir et de fêter dans la joie cette naissance importante pour notre monde occidental symbolisant le pardon et l'amour dans son sens le plus large.

 METTONS-Y DU COEUR!!

Je vous souhaite à tous qui me lisez et à tous en général un très


  JOYEUX NOËL!!


Reproduction sous forme de carte de voeux d'un de mes pastels


FLAMMES DE NOEL


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18 décembre 2006 1 18 /12 /décembre /2006 20:20
Hier soir je suis allée écouter des chants de Noel tcheks, psaumes et un concert de Noël par un compositeur Tchek absolument magnifiques. Je ne suis fus pas la seule à apprécier, le public ne voulant plus partir.

La musique exprimait une telle

JOIE en la création, la venue de Jésus, la gloire de Dieu, une telle beauté que cela ne pouvait que toucher les coeurs.


J'étais fière d'être du christianisme, d'être une chrétienne et pourtant je ne suis pas pratiquante et certains aspects du christianisme me déplaisent mais là, ce fut que la JOIE!!!  Et j'ai une grande appréciation  et respect pour d'autres religions mais je suis une chrétienne et le resterai et je m'attends à recevoir cette appréciation et respect en retour.  Toutes les religions se rejoignent quelque part et c'est ce qui importe car l'homme est le même au fond partout mais les expressions donnée à la recherche de Dieu, de ce qui nous dépasse diffèrent même grandement.  Et c'est là que le bas blesse. Il faut surmonter ce stade et voir au-delà. Nous y sommes obligés car nous devons vivre ensemble! Le monde s'est rapetissé et il y a beaucoup de monde sur terre!


Bref, ce concert a fait remonter en moi du fond du coeur tous les beaux souvenirs de Noël avec mes enfants, le grand sapin dans la grande villa ancienne, le repas que je préparais dans la grande cuisine ancienne  pour jusqu'à 22 personnes - je ne sais pas comment je faisais mais je faisais,  mon fils décédé par suicide décorant le sapin avec son père, etc.. Les  Nouvel An quand parfois nous finissions par danser dans la cuisine, les retrouvailles avec tous les membres de la famille qui venait d'ailleurs ... Mon fils était présent dans mon coeur et esprit, presque palpable, sa façon d'être, son port de tête lorsqu'il remuait dans  les casseroles et aidait à préparer avec ma fille ... tout.

Ce fut un vrai cadeau et je fus reconnaissante!!



Un autre soir ce fut le contraire.

Tout les regrets, toute la douleur, le chemin si long de souffrance parcouru pour reprendre contact avec la vie, reprendre pied dans le présent, se retrouver avec soi-même, oser s'ouvrir à nouveau aux autres avec ces plaies encore ouvertes en soi, commencer à respirer plus librement. Mais

DEPLORER CE QUI EST ARRIVE

car il n'y a pas pire que la perte d'un enfant!


Et ma fille est encore là mais elle n'est plus comme elle était mais au moins elle est là autre, pas comme on le pensait, se l'imaginait mais elle est vivante. Mon fils est toujours très présent mais dans son absence même après onze ans maintenant et, comme j'ai écris dans des poèmes, la douleur est toujours en moi et le restera.


Alors, j'ai peind une aquarelle et écris un poème. Les voici:


"DEPLORATION"

À terre gisante
Nue
Elle déplore
le perdu
ne revient plus
Sans mots
Sans larmes
Que cette gorge serrée
Ce corps anéanti
devant la douleur infinie
en supplice, prostrée
devant l'ineffaçable
l'inexprimable
À terre gisante
nue
un moment
ce moment inévitable
tout s'est tu



"DEPLORATION"



























Je ne voulais pas mettre en ligne cet article car avant Noël cela fait un peu trop triste lorsque tout le monde va à la course aux cadeaux et est joyeux, ou du moins, veut l'être. Mais, je sais, certains sont comme moi, un moment, ils me l'ont dit. donc exprimons ce qui est au fond de nous aussi, exprimons aussi ça! Cela fait du bien et nous permet de regarder ces fêtes avec plus de sérénité. Nous ne sommes pas seuls! ,

Se re-cueillir
permet de continuer, de surmonter ce moment

Le bonheur a besoin de son contraire, la tristessel, pour savoir qu'il est le bonheur. Nous atteignons ainsi le stade ou l'on apprécie les petits moments offerts à notre coeur tout au long des jours et des nuits!

Je vous enverrai un poème nostalgique de mes Noëls d'autrefois, toute cette ambiance de  fête autour du sapin, des bougies, des boules de toutes les couleurs vives, des cadeaux, des enfants, de la famille réunie et du bon repas traditionnel de fêtes.

Et ainsi je me prépare à fêter autrement avec ma fille dans mon appartement que j'adore, où je me sens bien, avec plein de choses de ma vie d'avant; chaque objet avec son histoire est là, m'accompagne sur ce nouveau chemin. Ils me tiennent chaud. J'ai écrit dans un de mes poèmes:

L'homme sans son passé n'est qu'un trépassé!


Mon appartement est mon cocon protecteur qui me permet d'aller dans la vie, de construire du nouveau car je sais que j'ai ce havre ou me re-ceuillir quand j'en ai besoin. De faire silence et de réfléchir, d'écrire, de peindre, de sentir, de me sentir, de me mettre au clair avec ce qui arrive, se passe et ainsi de faire le prochain pas. Et même parfois, de foncer en avant d'un coup. Ca m'arrive, oui! d'un coup, d'un grand coup et je sens que cela arrivera très bientôt l'année prochaine.

Je suis un peu devin, un peu gentille sorcière ...
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16 décembre 2006 6 16 /12 /décembre /2006 23:59
Puisque je l'ai promis, il faut maintenant que je m'exécute et continue à parler du désir même si la meilleure chose à faire serait de se taire car il est si inexplicable.

 Je le connais puisque c'est lui qui est venu le premier  me taquiner.  me réveiller,  me sauver de la mort, du désespoir, de l'abandon, de la non-vie. Il m'a empêché de penser, d'avoir peur; il m'a obligé de le suivre, d'y aller, impérieusement de le suivre. Ce fut bien évidemment le désir du mâle, de l'autre qui m'appelait impérativement, de toute urgence. Il me réveilla et me pénétra de sa force vitale. Oui, c'est ainsi et c'est bien lorsque c'est  consenti mais encore mieux lorsque c'est désiré.

Le désir féminin est souvent plus lent à venir, plus circonspect car nous avons à faire à l'abandon, à s'abandonner à l'autre. Ce qui est également présent dans l'homme mais après. Il est fragile après avoir donner, car  oui, il donne lui aussi, tandis que nous avant. Et nous pouvons ne consentir qu'un minimum, pour nous protéger; et l 'homme peut s'en aller pour éviter de montrer sa fragilité, pour se  protéger. Le mot se protéger revient .... car le désir est une force sauvage dont souvent on se protège. L'affronter comporte des risques ... le laisser vivre demande de la force, de la confiance en soi sinon on se perd. C'est comme regarder derrière le voile ce qui ne doit être vu de tous; c'est semblable à aller chercher l'Infini dont toutes les religions disent qu'il vaut mieux s'abstenir car on ne revient plus vraiment sur terre après l'avoir entrevu.


Le Désir, il surgit à l'improviste, on dit entre semblables à ce sujet qui se reconnaissent d'emblée, leurs ondes étant sur la même fréquence et ZAC, le courant passe et on est pris dans le filet, sans même pouvoir réfléchir. Cette voie-là semble être bloquée et c'est le désir qui envahit tout, prend possession car il est possessif, il veut posséder au plus vite, tout de suite. Il est impérativement impérieux! Il n'y a que le quotidien qui peut lui résister et qui fini par le vaincre la plupart du temps. Ou alors il se transforme en vrai amour et là, c'est sublime je pense seulement car je ne l'ai pas connu.

Bien évidemment le désir est sexe sous toutes ces formes mais vrai et authentique car justement propulsé par cette authentique pulsion de vie qui prend l'être entier. Ce n'est pas un mécanisme, un reality-show, un manuel de pornographie, etc... De n'est même pas parfois un plaisir mais, au contraire, il peut être vécu de façon douloureuse, faire fi de toutes les frontières, barrières sociales, culturelles, etc... et causer bien des problèmes dont il se fiche éperdument!

Si le coeur n'y participe pas, le désir mène à une impasse

Si le coeur ne s'implique pas , le plaisir devient creux

Mais l'amour a besoin de bon sexe 50/50 pour se nourrir


Alors, où allons-nous avec ça? Une vraie relation a besoin de plusieurs ingrédients. Et il y en a un quatrième,  très important c'est l'AMITIE,. la COMPLICITE qui ne se trahi que rarement et qui perdure. Elle est un ciment puissant et durable.


Finalement le désir pur ne diffère pas tant chez les femmes et chez les hommes. C'est la même force, qui a la même origine seulement que chez les femmes il fut brimé et canalisé durant des siècles pour des raisons d'ordre social et moral dans la communauté. Il fallait être sûr de sa progéniture, de sa descendance. Il fallait assurer la sécurité de la famille, des enfants donc un désir à la sauvage qui fait fi de tout ne pouvait être admis en premier lieu par les femmes. Il fallait donc qu'elles choississent, que les familles choississent un homme pouvant l'assurer. Donc, soyons raisonnables et ne le laissons pas gouverner!

Par conséquent le désir étant par essence une force incontrollable, ne pouvait être un critère ni une raison ni admis comme tel. Au contraire, il engendrait craintes et réprimandes sévères. Il n'était pas raisonnable dans tous les sens du terme.


Actuellement il fait irruption en force dans la société. Certains jeunes n'apprennent plus du tout à le maîtriser, à maîtriser leurs instincts et l'on assiste à ces viols collectifs ou l'un entraîne l'autre dans la barbarie. L'on assiste à beaucoup de choses bien laides de nos jours par désir morbide, par désir de violenter, d'être le maître, de soumettre car telle est la racine du désir.même si encore plus loin, il est la force de vie primordiale, L'instinct de repoduction- à mon avis, n'est pas vraiment le désir bien qu'il y soit lié.

La femme a un chemin plus complexe à parcourir car elle doit tourner le désir en abandon, en "s'abandonner" puisque tel est son plaisir la plupart du temps à moins que ce soit elle qui domine. D'ailleurs, combien de femmes cadres à responsabilités importantes deviennent même pires que leurs mères dans le cadre intime parce qu'elles y trouve une jouissance méconnue dans leur rôle au travail. Ce n'est pas du tout étonnant pour moi! Certaines mères d'autrefois s'arrogeaient encore certains droits, comme celui de réclamer leurs droits conjugaux de la part de leur mari ainsi que la position de mère de famille impliquant le droit de mener tout le monde à la baguette et de décider des affaires familiales (voir aussi dans certaines cultures ou les femmes sont opprimées à l'extérieur mais les reines incontestées au sein de la famille; les femmes en tant que telles n'ayant cependant aucun droits). Aujourd'hui elles ne sont parfois que des gestionnaires de la marmaille, n'ont aucun droit de réclamer quoique ce soit car c'est Monsieur Désir qui décide et s'il n'est pas là ou ailleurs temporairement, il n'y a rien à y faire car on lui a accordé la place la plus importante; que dis-je , la place essentielle! Messieurs vous pouvez l'évoquer comme excuse valable s'il n'y est pas. Et Mesdames vous n'avez plus à faire semblant...pour faire plaisir ou par obligation maritale. Je ne sais pas si c'est d'autant meilleur à la longue.

Enfin, parfois, il nous tourne en bourrique ce Monsieur Désir avec ses désirs par-ci et par-là. Mais c'est bien de vivre en état de désir. L'attente jusqu'à ce qu'il se réalise, le jeu, la frénésie lorsqu'il se réalise, la tension qu'il provoque semblable à celle du chasseur lorsqu'il guette sa proie. Car dans le désir subit il y a bien la chasse qui de nos jours peut-être des deux côtés. D'ailleurs les hommes deviennent un peu paresseux et se  laissent "choisir", c'est plus facile et plus sûr - il n'y aura pas d'échec ni de tentatives multiples à affronter! Du temps économisé! Est-ce à cause de cette paresse justement que la pronographie et tous ces attirails ont tellement de succès? il faut attirer le chaland à tout prix et le garder à n'importe quel prix! La femme redevient un objet mais de son propre choix cette fois et par nécessité. Et puis cela peut effectivement être amusant parfois si l'esprit de jeu mutuel y participe.

Bref, le chasseur ou la chasseuse a flashé sur la proie et il faut qu'il ou elle la "tue". ainsi va le Désir, Mais la vie serait bien monotone sans lui, n'est-ce pas? Vos commentaires??

Et un pastel pour terminer, intitulé:



L'ATTIRANCE
























Si ce que j'écris vous intéresse, visiter mon siteweb: www.reves-realités, com .

Poésies et peintures de MARLO - REGARD IMPUDIQUE SUR UN DESTIN

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12 décembre 2006 2 12 /12 /décembre /2006 17:45
Parlons un peu du DESIR. Qu'est-ce donc?

Les Scientifiques disent que

chez LES FEMMES cela passe par L'ODORAT

et que chez

LES  HOMMES c'est sur  LE VISUEL qu'ils flashent,

un détail, de belles fesses il paraît, des cuisses musclées, une poitrine ou tout simplement la courbe d'un cou, etc..Chez les japonais ce qui est le plus sexy c'est l'arrière du cou et c'est pour cette raison que les kimonos laissent cette échancrure libre et encadrée par la grande écharpe que fait le kimono à l'arrière, donc entouré de tissu précieux et mis en valeur par les cheveux remontés et juste quelques mèches rebelles qui déscendent parfois. Noir des cheveux et blanc de la peau et couleurs vives du tissu!

L'odorat, curieux me direz-vous mais c'est vrai! On dit bien - "je ne peux pas le sentir!"; cela s'appelle des nonospères ou quelque chose comme ça qui sont de puissants facteurs d'attirance.

Mais tout ceci n'explique pas le désir, cette force primordiale sans laquelle la vie sur terre n'existerait pas. Force aussi très capricieuse qui peut s'arrête du jour au lendemain on ne sait pourquoi. Par satiété, par lassitude, par soucis, par, par, .... tant de raisons. Et qui naît par.. par.. et encore par... à nouveau cela dépend de sa propre histoire personnelle, l'enfance il paraît et la relation que l'on a eue ou a encore avec la mère qui conditionne les premiers élans amoureux et la suite pour toujours. C'est logique - on voudra faire le contraire peut-être, juste exprès, pour y retomber sous une autre forme cachée, ou rechercher la même chose desespérément.

Très difficile de changer des schémas préconçus ainsi mais possible, je dirais car j'affirme que l'on peut changer à l'aune de l'expérience, des blessures, des brulûres - on ne m'y reprendra plus et plaff!! on retombe dedans tout de même mais d'une autre façon ou exactement pareil.

Le désir est un maître insolant et brutal mais sans lui tout est tellement fade et nul.

Pour aujourd'hui cela suffit mais j'élaborerai le sujet la prochaine fois. En attendant, une peinture illustrant la montée du désir.



DESIR


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10 décembre 2006 7 10 /12 /décembre /2006 09:18
Et maintenant, première chose ce matin, un poème pour commencer la journée avant de me mettre à peindre car ça me presse depuis quelques jours et les idées sont en tête.

Il FAUT que j'y aille!!! Et que je me sorte de cette tristesse à laquelle je me suis laissée aller, que j'ai dûment honorée car elle le mérite. Mais il ne faut pas s'y vautrer.

ALORS, quoi d'autre qu'un petit poème d'


AMOUR - LE PENDANT A LA MORT,

ce qui fait pencher la balance du côté de la vie et je n'en manque pas même si ce n'est pas ce que je m'imaginais, ni ce que j'attendais. C'est, au contraire, tout différent. C'est le CHANGEMENT que je voulais, auquel je me sentais obligé et J'Y VAIS même si timidement et précautionneusement, en prenant mes marques, quoiqu'en suivant, surtout au début cet élan intérieur puissant qui a raison.

Je suis prudente mais capable de revirements inattendus, insoupçonnables. Comme le petit crabe que je suis (cancer), qui tout d'un coup, file de travers, là où on ne l'attendais pas. Je peux me le permettre car je ne dois presque plus rien à personne. Mais je me dois à moi puisque je me suis négligée dans le passé. Oh, pas tout à fait mais presque.

Alors, ce poème sur un mot si précieux et pourtant si rabâché, qui tombe comme une goutte de pluie sur une terre devenue aride de sécheresse et peut faire des miracles même chez les plus endurcis ou malheureux. CHERI; CHERIE!


CHERIE

Chérie! ... ces notes sonnent chères à mon ouïe
Sons argentins, clochettes divines, Chérie! ...
Quelle douce mélodie illuminant mes envies,
Me comblant de tendre complicité,
Gaies intimités
Nous y sommes arrivés
Après tant de questionnements,
Errements, chiffonnements;
Oui, nous nous sommes bien chiffonnés
Comme des papiers de soie sensés
Emballer un cadeau de choix
Que je ne voyais pas,
Ne soupçonnais guère
N'y prêtant aucune foi.

Pourtant. dès la première fois
Nous nous sommes reconnus, tenus, enlacés,
Désespérés
Avec légèreté grave
Car il y a la différence d'âge
Grande, en sens inverse
Prêtant à controverses
Mais ce "chérie"
Fait fi de tout ce qui nuit et je te suis
Là où nous portent nos envies


Et maintenant aux pinceaux, avant de commencer la journée! Vous trouverez sûrement demain le tableau sur mon site: www.reves-realités.com
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9 décembre 2006 6 09 /12 /décembre /2006 14:33
Ces jours sont difficiles pour moi, il n'y a rien d'autre à dire, même si le moral ne descend plus en dessous de zéro comme les années précédentes, que je fais tout ce qui est à faire, comme fêter l'anniversaire avec ma fille, elle aussi dans le même état d'esprit que moi. Elle croit que son frère est vivant quelque part en Asie et ne  peut pas admettre qu'il est décédé, suicidé d'un coup, brutalement.

Il est vrai que c'est dur que du jour au lendemain quelqu'un disparaisse ainsi. On le voit bien portant en apparenace et trois jour après on est assis à l'église et il est dans un cercueil que l'on ne peut pas ouvrir et on écrit un poème pour lui:..." Un être est parti dans ce qu'il voulait être ..." et ne pouvait plus ....


Voici quelques lignes que j'ai jeté sur le papier après son départ, donc celui de ma fille, le gâteau d'anniversaire (elle n'a pas voulu de bougies cette fois-ci ...) , la belle vaisselle, l'argenterie, la jolie table comme autrefois.

Les TRADITIONS familiales et autres (nationales, historiques, etc..) sont importantes, elle sont un cadre qui nous tient dans des moments difficles comme ceux-ci. Par contre, elles peuvent aussi nous figer dans un moule; alors il faut voir si on peut en sortir et changer pour autant qu'on le désire.



STYLETS


        Tristesses infinies
Soupoudrant les jours et les nuits

      Muettes pleurs



      Embruns
    Dont le coeur se souvient
       
 Eternels regrets

   
 Stylets



      Il n'y a plus rien,

     Que le quotidien



Je voulais adjoindre une photo d'un de mes masques mais j'ai fait une mauvaise manipulation. alors j'essayerai plus tard.

Voici maintenant la photo du masque-mural que je voulais ajouter. Il représente uen goutte de pluie coulant lelong d'une fenêtre ou alors un enfant regardant la pluie dehors.

 Comme vous voyez c'est une forme de portrait, encadré. Visage modelé et peint à la main, pièce unique. Une journée pluvieuse peut être triste mais aussi receler une certaine douceur, une mélancolie délicate, une douceur infinie ou, tout simplement. être consacrée au quotidien, c'est -à dire, les courses, les achats divers et on fait tout ce que l'on a en retard, sans aucun regrets, puisqu'il fait mauvais. On en profite!!
Mais voici la photo de mon masque.


LA PLUIE


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7 décembre 2006 4 07 /12 /décembre /2006 18:10
Eh bien, ça m'a tout de même rattrappé! Je vous disais dans l'artiacle précédent intitulé "LES SALTIMBANQUES" qui claironnent au large les nouvelles tellles que  en Anglais: HEAR YE, HEAR YE gentes dames et damoiseaux:

Le moral ne descend pas cette fois-ci en dessous de zéro à cause des épreuves du passé (il y a 11 ans maintenant) comme les années précédentes malgré tout ce que je pouvais faire pour y remédier, mais, il y a un MAIS .... et c'est au réveil ce matin que le MAIS est apparu, bien qu'il y avait des signes avant-coureurs .... J'e ne pouvait qu'à peine me lever, j'étais pliée en deux et j'avais: ( cependant, je suis tout de même allée donner mes cours - je suis une dure à cuire quand ils'agit du devoir):

Un monstre LUMBAGO - SCIATIQUE

C'est le corps qui parle, qui se souvient, qui a mal. C'est la surchauffe et il n'arrive plus à faire face. Je vous disais que tout est enregistré dans chaque cellule, que le corps a sa mémoire et vit sa vie aussi bien dans les heures bénies que dans les difficiles, dans l'amour, l'amertume, la vengeance, etc... et il se manifeste à travers le physique, les maladies, chroniques ou pas, un cancer par,ex. (queque chose nous ronge de l'intérieur alors!) et un lumbago pr exemple.

 Je sais que je suis très psychosomatique et j'ai déjà eu une fois un lumbago parce que j'avais peur. Cette fois-ci c'est parce que la douleur est toujours là au fond de moi, le corps la sent et l'exprime à sa façon. C'est-à-dire: je suis pliée en deux, c'est trop lourd, mon dos ne me tient pas, je ne tiens pas debout et le matin il me dit qu'il n'a pas envie de se lever car il a eu mal toute la nuit.  En plus,

Je dors sûrement de façon crispée ces jours-ci car je suis inconsciemment "souffrante" et cela s'exprime, bien évidemment durant la nuit lorsque la conscience ne maîtrise pas. Durant la journée l'esprit  fait face et est calme. alors il faut bien que cela sorte d'une façon ou d'un autre; donc à travers le corps. C'est simple!! et pour moi logique.

Bon, j'ai fait ce que j'ai pu: analgésique anti- douleurs, rdv chez mon cher acuponcteur qui a posé maintes aiguilles et même des ventouses pour pomper le trop de chaleur que je sentais vraiment lorsqu'il a posé les aiguilles. Je porte encore la marque des ventouses trois heures après (autrefois c'était des sangsues qui faisaient le travail très efficacement mais, brrr!)!. Il m'a aussi  prescrit un décrispant pour la nuit normal car il est aussi médecin. C'est un homme absolument extraordinaire; je vous en parlerai une fois peut-être car c'est lui qui m'a sauvé en tant que femme - une aventure fascinante! Et puis je suis allée faire un bon sauna et hamman près de chez moi, question de décrisper aussi. Ce soir tôt au dodo et au chaud! et pas de dérangements ni de visites.

Pas de tennis demain à 8 hrs non plus! TAKE IT EASY jusqu'à ce que cela passe! J'écoute mon corps, et je fais ce que je peux et on verra. Ce soir je laisse tomber le programme prévu et demain je verrai si je pourrai aller à la fête de Noël de mon école. Mais je ne vais m'y forcer.

Et puis en sortant de chez le médecin j'ai eu la belle surprise de voir une contravention de 120 frs sur mon pare-brise car je me suis garée sur une ligne jaune par manque de place de park - d'habitude j'y vais à pied mais today ce n'était vraiment pas possible. Je vais demander à la police de reconsidérer l'amende en leur expliquant poliment et gentillement et en envoyant l'ordonnance, etc...


Voilà ma journée et il n'y aura pas de peinture aujourd'hui ni rien, je suis fatiguée.
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5 décembre 2006 2 05 /12 /décembre /2006 22:20
Je n'ai pas envie de vous écrire un poème triste, ce qui serait peut-être de rigueur aujourd'hui, ni d'entrer de longues considérations car ce sont des jours difficiles, lourds pour moi ; C'est un mois éprouvant même si je suis en paix avec le passé maintenant. Il faut aller de l'avant dans le changement car je n'ai pas travaillé pour rien ces douze années. Je n'ai pas fait tous ces efforts pour me sortir du gouffre, certes intéressants et qui ont valu la peine, pour maintenant me laisser couler gentiment dans une quiétude, une certaine paresse que confère. disons, une certaine sagesse (gros mot car la sagesse suprême implique que l'on sait que l'on ne sait rien et que l'on est jamais sûr de rien!). On dit que le temps fait son oeuvre. Jusqu'à un certain point seulement; c'est nous qui devons faire notre oeuvre pour apprendre à vivre avec en paix et à dépasser si possible . Le temps ne fait rien du tout! Je sais que la douleur incommensurable est toujours au fond de moi, le lac de larmes (peinture sur ce blog) est toujours là quelque part et un événement peut tout déclencher avec la même brutalité qu'au début mais j'ai appris à l'apprivoiser, à l'enrober de fil de soie qui le protège. Ils font partie de moi maintenant; je ne les regarde plus à distance.

Non, il faut que je poursuive dans l'inconnu dans le nouveau, dans le changement. Je ne me suis pas regardée en face pour retomber dans de vieux travers, je n'ai pas cherché le fond des choses, les raisons premières pour maintenant m'asseoir sur mes lauriers et dire c'est fait!, je n'ai plus rien à accomplir de plus à part profiter de la vie, comme on dit, et mener mon petit train train. Non, il faut que je poursuive à faire fructifier les dons que j'ai reçu, à partager, à "apporter" ce que je peux à l'édifice de l'humanité, à ma petite échelle, à faire part et éventuellement à aider d'autres à travers le fruit de mes expériences de vie qui ne sont pas banales.

Le 3 de ce mois mon fils s'est subitement suicidé à 22 ans; le 5 je l'ai trouvé dans son appartement - curieusement une image de paix et l'on ne voyait rien; le 7 son enterrement a eu lieu et c'est aussi le jour de l'anniversaire de ma fille ... par grande mégarde ou je ne sais quoi de symbolique ... le 21 ce fut l'anniversaire (23 ans) de mon fils et le 24 c'est Noêl!  Le divorce fut aussi prononcé au mois de décembre 5 ans après; il a duré deux ans de lutte et j'ai tenu bon avant durant trois ans pour essayer de voir si la relation pouvait être rétablie et pour ma fille. Elle était tombée malade de schizophrénie trois ans avant la disparition de son frère nous emmenons dans une ronde infernale dont vous ne pouvez pas vous imaginer les manifestations. Ce furent des années très très difficiles - et les mots sont si pauvres!

Mais heureusement j'ai reçu un caractère optimiste, une nature malgré tout assez forte et une logique terre à terre, une volonté et persévérance hors du commun et .... une énorme patience. Et je possède une qualité bien suisse - le travail bien fait, à fond. J'ai néttoyé, je me suis nettoyée et j'ai finalement trouvé la paix. Je suis un secours pour ma fille, son ancrage dans la vie normale, sans que cela me perturbe dans ma vie. J'écoute ses élucubrations car elle a simplement besoin de parler de son monde (elle a replongé après deux ans de normalité magnifiques) et après elle est tranquille pour un moment et se comporte de façon parfaitement acceptable. Mais je ne la suis pas dans ses stratosphères, je n'entre pas dans son jeu. J'ai le devoir et l'obligation envers mon fils et la façon dont il est mort de m'en sortir et j'ai le droit d'avoir ma vie. Il ne fallait pas que je sombre. J'ai reussi, j'ai dépassé le passé qui a pris sa place en moi et maintenant il faut que je poursuive dans la voie du changement. J'ai la chance d'avoir encore des choses à faire et non seulement d'avoir encore à faire passer le temps de la façon la plus agréable possible.

Je me suis reconstruite une vie, petit à petit avec des choses qui me plaisent. C'est un privilège et un luxe. Avec des gens qui me disent, de nouveaux amis d'un style complètement différent d'avant. Je me connais mieux et je me sens mieux, même parfaitement bien . J'ai des activités et occupations nouvelles de plaisir et je prends soin de moi sous tous rapports. Ce qui est venu vers moi je l'ai saisi, examiné, en ai tiré les conclusions, ai gardé ou rejeté, selon, mais tout avait une raison, était une leçon qu'il m'a fallu trouver. Et je continuerai ainsi à ne faire que ce qui me va - j'entends une petite voix au fond de moi qui me dit si c'est bon ou non et je l'écoute même si je la mets à l'épreuve parfois. Elle a toujours raison!!

Donc je passerai ces journées mieux que les années précédentes et en bonne compagnie, nouvelle compagnie! J'ai dit! Et voici ci-dessous un masque de mes saltimbanques pour vous le claironner: 


 
Nous ne somme pas là pour poireauter mais pour oeuvrer à notre bonheur, pour travailler et être utiles et pour donner de nous-mêmes ce que nous pouvons donner.


Photo d'Alexis













































Les visages sont modelés à la main bien sûr. les sonnailles sont des coques de fruits exotiques et vous pouvez voir des rondelles de potiron séché qui donnent un mouvement giratoire au tout représentant le mouvement, la musique, la joie, le bruit et l'excitation. Ce sont par hasard des comédiens qui l'on acheté!  Un détail ci-dessous: Je m'étais bien amusée à faire et peindre les visages!


























J'ai tout de même fini par faire un long discours, excusez!! Mais ce ne sont que les saltimbanques, en fait, qui m'ont inspirés.














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1 décembre 2006 5 01 /12 /décembre /2006 20:02
Et pourquoi pas un petit poème en anglais à nouveau? Une relation qu'est-ce-? Une amitié, un amour, un amoureux, un amant, un amour platonique, une relation particulière qui ne porte pas de nom mais qui existe bel et bien et qui perdure ....




SOMETHING

There's something that remains attached
A thing we simply can't detach
Nor like business just dispatch

Funny how we do keep watch
espite the distance that distracts

I know you're here
You know I'm there
And life flows in between
So dies it seem

Let be till sleep becomes a gentle sigh
Then dreams may suddenly begin to fly

I'll see it in your eye
As well as you in mine


Je suis fatiguée ce soir, j'ai trop peinds hier soir mais les idées sont là et l'envie de me mettre à l'oeuvre est trop grande lorsque c'est ainsi. Il y a cette pression intérieure qui s'accumule et le créatif devient le plus fort. J'ai laissé tombé un beau concert mais, je promets, que je ne le ferai plus! Mais les aquarelles sont belles et vous les trouverai sur mon site www.reves-realites.com

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