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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 11:19

Je remarque que vous lisez beaucoup mes poèmes sur le deuil et, puisque j'ai perdu mon fils subitement, par suicide inexpliqué pour nous mais pas pour lui, suicide que je respecte car personne ne sait ce qui se passe dans le coeur d'une personne même nous si souvent, dans le nôtre!

 

Suicide dont il est pourtant difficile de se relever, bouleversant tout et tout le monde. Ayant eu dès la première seconde une confiance entière en lui, je n'ai pu prendre sa décision que comme une obligation absolue de m'en sortir et de ne pas me laisser couler dans le puits noir du désespoir.

 

Cependant, et de toute évidence, il m'a fallu du temps, beaucoup de temps. Tout d'abord, répondre à mes mille questions du comment, pourquoi, que n'ai-je pas vu, que n'ai pas fait, lire et lire des livres et encore des livres à ce sujet pour finalement me faire une image conhérente pour moi en reconstituant un tableau de la vie de mon garçon qui pourrait me donner un sens pour son geste, sans pour autant vouloir l'imposer à d'autres qui, eux se sont fait la leur ou simplement on choisi de mettre la question de côté ne voulant garder que l'image qu'il leur a laissée  - celle d'un garçon rayonnant, travailleur, gentil, aimé de tous, toujours prêt à aider qui nous a subitement quitté de façon inexplicable en emmenant le secret de son geste avec lui, chose personnelle, incompréhensible pour les autres car contre nature mais faisant partie de la nature humaine et même de celle des animaux.

 

J'ai pris le parti de me prendre en charge et de ne pas être un poids pour les miens qui avaient déjà suffisamment à digerer avec ce drame terrible familial. il m'a fallu des années de chemin solitaire pour atteindre un équilibre dans une vie nouvelle, tout à fait différente, le changement étant une des choses très difficile à atteindre et à incorporer. Car, il y a eu d'autres raison familiales, dramatiques auxquelles je devais faire face en même temps - les temps furent durs et je me suis cramponnées à l'écriture, à la peinture, à mon côté créatif pour exprimer tout ce cheminement douloureux.

 

Voici donc, encore un poème de deuil que j'ai écrit la semaine passée lorsque mon fils m'est apparu, puisqu'il me suit durant mes pérégrinations depuis des ans. Je ne pose pas de questions mais suis reconnaissante de cette lucarne à travers laquelle il m'apparaît parfois, lorsqu'il le choisi. Cela m'est d'une grande aide et il a choisi de le faire, j'en suis convaincue!! Une de ces choses inexplicables à chérir ou à écarter...


 

 

Donc, voici 17 ans plus tard...:

 

 

 

 

  iMAGE CALANDRÉE

 

 

Ton image apparaît dans mon âme esseulée,

moirée comme ces tentures d'opéras tragiques

que la calandre des années a lustrées de mes pensées.

Image floutée de ces joies mort-dorées,

de cette existence sur laquelle le rideau de scène est tombé,

dont les vocalisent 

se sont tues.


Cruel destin

résonnant dans mon coeur à certaines heures.

Tracé de douleurs, chemin de labeur

tus


 

Parfois, c'est une image surexposée,

noire d'encre comme la nuit après ton départ,

puis patinée et adoucie par l'amour qui nous relie

au-delà de ce qui ne se sait,

est tu.

 

Aujourd'hui, je te vois sans que ce mal remonte en moi.

Tu t'approches puis t'évanouis dans l'Infini,

image mort-dorée que je chéris,

calandrée par mes pensées

année après année de cet ici où

tu t'es tu.

 

 

 

 

Il n'y a plus rien à ajouter .....

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 09:58

HORIZON 1

 

acrylique 40/30cm

 

 

Horizon-1.2013.jpg

 

 

Voici la première petite peinture qui est sortie lorsque j'ai repris les pinceaux. J'ai choisi le thème HORIZONS car il est large, ouvre et ne me brime pas car j'ai besoin d'être libre et j'aime les couleurs. Ensuite, vu le succès du tableau "Idée de mer" que vous trouverez dans ce blog, lors de ma dernière exposition - j'aurais pu le vendre cinq fois! -, je me suis dit que je vais un peu tenir compte des commentaires du public et m'en inspirer. Tous prétendaient que ce tableau amène l'imagination vers le large, malgré le fait que ce ne sont que des lignes de couleurs, choisies et travaillées évidemment. C'est quelque chose qui m'a plu et me parle. J'ai donc porté cette idée en moi durant trois mois avant de me lancer, en premier, sur de petits formats pour voir ce que cela donne.


Il y a eu une première version qui, finalement ne m'a plus plu à cause d'un élément concret, comme un vague, qui, au vu des trois tableaux suivants, ne collait plus. Je l'ai retravaillé et en voici le résultat. Le bas du tableau a un surface granulée qui s'efface au fur et à mesure que l'on progresse vers le haut, le large ....

 

et l'imagination du spectateur s'en va dans ses propres ressentis. Ce n'est ni plat, ni fini  comme de simples lignes de couleurs léchées, parfaites et lacquées par exemple, mais donne une illusion de profondeur simplement grâce aux choix des couleurs et de la dimension des lignes.

 

Cela me dit assez de poursuivre ...

 

 

 

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 11:54

Dimanche la ville ne noyait sous le brouillard blanc, alors il m'est venu ce petit poème: Poème pour un dimanche de brouillard et l'usage du bon vieux téléphone ....

 

 

 

UN JOUR BLANC

 

 

Un brouillard cotonneux recouvre la ville ce dimanche

lorsque j'ouvre les yeux....

Mes soucis se diluent dans ces brumes hivernales

et je me décide pour un repos matinal

dans mon édredon avec un bon roman.


S'ensuit un bain aux effluves parfumées,

sans penser!

Dans la mousse blanche

je dépose les pesanteurs de cette vie trépidante,

de toutes ces nouvelles déprimantes.

Et cette communication virtuelle

qui ne remplace pas la présence réelle

laisse un vide cruel.

 

C'est un jour blanc, un jour de repos

pour se vider le cerveau.

 

Finalement, je saisis le bon vieux téléphone;

au bout du fil une voix amie me répond

et j'entre en action...

Ce sera une promenade à échanger des idées

à prendre un café

ou un verre de vin blanc

tandis qu'un rayon de soleil transperce la grisaille.

 

Ce fut un dimanche de retrouvailles

pour remettre d'aplomb le cerveau

après ce bienvenu repos.

 

 

 

Petit village sous le brouillard ou la neige

 

Encre de Chine 30/50cm

 

Ce n'est pas la ville mais l'ambiance est à peu près la même

 

Village sous la neige

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 19:42

Je vous avais promis un poèmre pour le printemps qui s'annonce. Entendez-vous les printemps quigazouillent,  préparant leur territoire, cherchant un endroit sûr où fabriquer leur nid et, évidemment, la grande recherche de leur compagne à moins qu'il soient des fidèles comme les pigeons et les cygnes qui gardent le même partenaire toute leur vie durant!

 

Alors, pour nous ce n'est pas bien différent. Bientôt les terrases, les lunettes de soleil et tout le reste ...

 

 

"SHOPPING DE PRINTEMPS"

 

Les terrasses s'emplissent de têtes complices,

De midinettes aux requêtes pas touours honnêtes

Qui vous montent à la tête tellement elles sont prêtes.

De dames aux yeux luisants de drames

En attente d'une heure de flammes.

De nanas cherchant riches papas

Ou de jeunes babas aux regards fièvreux de l'amour amoureux.

De jeunes loups circulant en meutes de-ci de-là

Tâtant avant de s'attaquer aux appâts.

De messieurs s'adonnant au lèche-vitrine

De ces visages s'offrant à leurs regards allumés d'envies sublimes.

 

C'est le "shopping" de printemps

Nous remettant d'aplomb pour l'été s'ensuivant.

 

Sur les trottoirs les pas s'alongent d'une langeur nonchalante;

Les clins d'oeil se font piquants et questionnants.

Derrière les lunettes de soleil, les yeux se glissent de travers

Excités par cette fièvre retrouvée à la vue de ces rondeurs dénudées

Car la tiédeur fait monter les ardeurs

Assoupies durant les mois de répit ou transhumées sur les pistes de ski

Lorsque nous les dévalions emmitouflées jusqu'aux sourcils.

 

Que c'est amusant ce "shopping" de printemps!

Nouveauté cette année: Messieurs, vous vous soignez

Et c'est heureux car vous êtes plus attrayants et entreprenants!

À nous regards curieux, vous vous offrez sans façon

Et c'est à nous de choisir, de jauger si vous correspondez.

 

Décidement ce printemps me rappelle l'ancien temps

Lorsque, jeune et pimpante, je me promenais ignorante de ce qui m'attendait.

 

Mais ce n'est jamais fini, ce "shopping" qui nous sourit!

 

Jamais fini!

 

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 10:03

Campidoglio500.jpg

 

 

LE CAMPIDOGLIO A ROMA

 

NOTRE BELLE ITALIE!

 

et ses élections


 

Mon coeur saigne pour l'Italie qui va connaître des temps tempêtueux avec ces élections qui divisent le pays ente la vieille garde désireuse de retourner dans les vieilles habitudes que l'on connaît et la jeune garde qui renie toute politique en pronant la Tabula rasa de tout, voire plus que je ne mentionnerai pas... Deux courants contraires.

 

Comment faire dans ces conditions

 

L'abcès est crevé mais le remède à la maladie n'est pas encore trouvé!

 

J'espère que l'esprit créatif des italiens, qui n'est  pourtant pas homogène du tout, saura trouver

 

 

Je porte l'Italie, Rome,  dans mon coeurainsi que le Tessin - partie italophone de la Suisse) pour y avoir vécu durant quatre ans et trois ans et j'y ai gardé des amis fidèles, et de nouveaux amis de coeur! Ce sont des personnes de sentiments, chose presque en disparition ailleurs, qui n'ont pas peur de les exprimer. J'aime ça! C'est comme ma poésie qui en parle toujours et toujours encore.


 

En ce jour, mon soeur saigne pour l'talie! Et je voulais le dire.

 

 

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 12:33

 

 

 TEAR, A TEAR

 

 

 

 A tear, a tear

in life's sooring fare

A broken mirror,

A face

A dark split, the past is hit

A face with blinded eyes

A wide mouth shut

Too much inside is cut

Life's sooring fare is split

 

A torn heart

A soul safely in retreat

Gazing out to the busy street

A torn heart to repair

Looking onto life's undknow fare

It isn't fair!

 

A blink, a wink ... oh no, don't let me sink

into a place that feels like space

 

A silent tear, a tear I must repair

A face that doesn't fit

This unknon place that feels like space

The heart is split and hit

never will it fix

 

 

 

 

 

J'ai retrouvé un poème en Anglais, que j'aime beaucoup, qui m'a été inspiré par une prise de vue d'un photographe lndonien très connu, Andreas Heumann représentant un visage de femme devant un miroir brisé. Le poème parle d'un de ces moments où le coeur est en lambeaux, l'âme touchée, un moment lorsqu'on se tient en retrait, ne voit pas, ne veut pas voir, ne peut plus voir le monde, la vie du dehors car tout est concentré à l'intérieur de soi, sur cette blessure, cette brisure, ce coeur déchiré et que l'on a bien envie de ce laisser couler dans un ailleurs afin d'échapper à la douleur insoutenable mais appelle tout de même au secours, en retrait, derrière ce miroir car il faut réparer. C'est, bien évidemment, que mon interprétation de la photo, l'impression que j'en ai retenue, conditionnée par mes expériences de vie.

 

Le poème représente bien ce que l'Anglais permet: peu de structure de phrase, des mots percutants contenant tout le shock sans d'épanchement, dont une émotion contenue mais transmise dans son essentiel. J'adore jouer avec les mots et l'Anglais le permet; il s'impose à moi tout naturellement pour des poèmes aux émotions les plus fortes. Ceci dit, c'est ma façon d'écrire l'Anglais qui est une langue immensément riche en vocabulaire ayant adopté plusieurs langues étrangères qui en forme le tout, structurée et très très complexe dans ses subtilités en plus du fait qu'il y a des choses qui se disent ainsi, tout simplement, sans explication grammaticale. À voir Shakespeare, Shelley, etc..

 

Chaque langue a sa façon propre d'expression et donc, c'est le sujet du poème qui impose le choix. Pour l'Allemand c'est plutôt romantique tandis qu' il existe diverses possibilités pour le Français mais il faut toujours veiller à la structure des phrases, à la syntaxe et ponctuation etc... donc, c'est plutôt complexe. En tout cas, c'est ainsi pour moi, sauf exeption. Mais, comme vous savez, cela doit toujours être compréhensible pour tous et de notre temps. Les langues sont vivantes, les mentalités changent, même si les grands classiques perdurent et seront toujours appréciés dans leur richesse, émotion et leur belle langue!

 

Le titre du poème est spécail: le même mot mais signifiant autre chose ... UNE LARME, UNE DÉCHIRURE. Ils se prononce différemment: phonétiquement: A tire, a tère

 

Prochain article: un poème en Allemand!

 

 

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 09:11

 

Eclosion du Printemps

 

acrylique 2012

 

Eclosion du Printemps 1

 

 

C'EST POUR BIENTÔT!!! DANS SES PROFONDEURS, LA TERRE SE PRÉPARE POUR CE MERVEILLEUX RENOUVELLEMENT!!!!

 

COMME NOUS AUSSI!!! ON Y PENSE, FAIT DU LÈCHE- VITRINES, REGARDE NOS GARDEROBES, REVOIT SON MAQUILLAGE, SA COIFFURE, SA COUPE, SE FAIT BEAU, BELLE TOUT EN PROFITANT ENCORE DE MERVEILLEUSES DESCENTES A SKI  AVEC DES PANORAMAS MAGNIFIQUES, REVIALISANTS ET AVEC CETTE NEIGE SUBLIME! et ON COMMENCE A PRÉPARER LES JARDINS!

 

OU ALORS ON PRÉPARE LES EXAMENS ET TRAVAILLE DUR ET VIVE LA SUITE!!!

 

Dans ce tableau, j'exprime cette explosion de couleurs qui nous attend, couleurs, vives pétantes, les plus fraîches de l'année. Elles nous envahissent, nous remplissent de joie et de bonheur,

 

nous donnent du PEPS RIEN QU'À L'IDÉE !!

 

C'est la joie, ce petit sentiment d'attente/excitation qui nous envahit, de RENOUVEAU et on regarde en avant, l'avenir, l'à-venir avec optimisme!!

 

Et certaines idées grises de la morte saison, comme on dit mais qui n'est pas vriament morte car la nature se retire que pour moi renâitre - comme nous!!!! Nouvelles aventres, nouveaux défis, nouveaux amours ou approffondissements de ce qui existe avec de nouvelles énergies!


 

LAISSEZ-VOUS EMPORTER ET NE FREINEZ PAS CE MOUVEMENT NATUREL EN VOUS CAR IL NE SE PRODUIT QU'UNE FOIS PAR ANNÉE!!

 

 

POÉSIE PIQUANTE, À SUIVFRE!

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 23:08

Et pourquoi pas à nouveau un poème noir, ceux que je sais aussi écrire, les vivant parfois car je connais la schizophrénie et ses effets néfastes, ses crises, ses bas terribles et ses moments de répit, sa stabilisation par defaut de guérison puisque la recherche n'en a pas encore trouvé la raison, donc, la solution. Maladie terrible, dévastatrice, souvent, empêchant le développement normal de la personne, la privant de son adolescence, d'une vie d'adulte normale, l'empêchant de travailler la plupart du temps. la personne restant toujours en rémission, diminuée d'une façon ou d'une autre. Au mieux, son travail, sa mission, consistent à survivre, à vivre comme "les normaux", tant bien que mal. Pour ce faire, il faut  laisser tomber ses rêves d'avant la maladie - difficile, si difficile -, apprendre à gérer la maladie, ce qui signifie beaucoup se reposer, mesurer les sorties, les conversations car tout est un effort, tout est sujet à anxiété surtout les sentiments, la distance par rapport aux autres - trop prêt ou trop loin - même avec la famille car on se sent le mieux tout seul, dans son monde intérieur personnel que persone ne peut comprendre, pénétrer. On est tout seul, si seul, si incompréhensiblement seul. C'est une maladie terrible dont souffrent plus de peronnes que l'on croit.

 

Et voici le poème qui décrit un de ces moments dangereux, critique où tout peut balancer d'un coup dans le " si loin de nous ". Il faut respecter la personne, dans toute circonstance, sauf dans celles où il faut la protéger de ... ce qui suit

 

 

L'OISEAU NOIR

 

 

Elle porte à nouveau ce gilet pare-balles

contre l'amour-douleur, la morsure des sentiments,

toute tentative de discussion.

Elle est repoussoir renvoyant, par ricochet, froideur et vide d'airain.

Tout est étouffé, le feu de la vie est asphyxié.

 

Gentillesse, compréhension sont renvoyés par boomerang,

droit dans le mil, là où ça fait mal.

 

Elle porte ce gilet pare-balles

et je me retrouve les bras ballants,

assise sur mon séant, sonnée, pétrifiée,à ravaler mes sentiments

dans un silence tonitruant.

 

L'oiseau noir l'attaque à nouveau,

la prend, la serre dans ses serres,

l'entraînant dans un monde noir,

loin de la lumière.

 

Alors, j'enfile mon bouclier et fait front

à l'oiseau noir, le chasse et le terrasse.

Et un filet de vie se faufile à nouveau

sous sa carapace.

 

 

 

DÉPRESSION SCHYZOHRÉNIQUE

 

pastel 2003

DEPRESSION - peinture illustrant cet état de dépression profonde après le suicide subited\'un enfant ou d\'un être cher

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 10:43

LE COURS DU DESTIN

 

 

Une de mes aquarelles de 1996 illustrant le cours du destin: des boîtes contenant nos histoires reliées par le cours de notre destin à partir du magma premier ou de notre âme originelle

 

 

DESTIN - aquarelle originale illustrant le cours du destin

 

 

Vous connaissez sûrement de ces histoires d'amour, à la mode il faut dire surtout depuis la libération sexuelle, où l'un des partenaires n'engage pas son coeur mais uniquement son corps. Pourquoi, afin de ne pas souffrir peut-être à cause d'une blesseure précédente ou par principe, ou parce que l'attirance n'est pas suffisamment grande, n'impliquant justement pas le coeur et que le corps pour le bien-être, ou toute autre raison possible.

 

Si l'autre n'est pas sur cette même longueur d'onde, l'histoire un jour prend fin inévtablement, malgré toute l'attirance physique, ou alors l'un des deux doit se faire violence ce qui n'est jamais une bonne affaire mais laisse la porte ouverte à la souffrance et aux disputes.

 

 

Les impasses ne sont jamais fécondes.


Alors, mieux vaut garder les bons moments passés ensemble, telles quels, et accepter que l'on est arrivé au bout de ce chemin vécu ensemble qui nous a certainement appris bien des choses sur nous-mêmes, sur l'autre et amené un peu plus loin.

 

 

Elle a aussi clarifié ce qui nous est essentiel et ce que nous ne voulons pas.

 

Elle nous a fait grandir, et, en tant que telle, elle fut importante, essentielle.

 

 

Il ne faut pas la gâcher en s'y accrochant mais poursuivre son chemin tout en en gardant le suc sans la gâcher!


Elle a valu la peine, elle fut précieuse même si elle prend fin.

 

Un poème pour le dire

 

 

 

UN AMOUR USÉ


 

L'amour s'est usé

 

Il n'a pas voulu s'adapter

dans ses habitudes s'en enferré

 

Elle n'as voulu lui céder

il manquait du coeur la qualité

 

Un jour l'histoire s'est arrếtée

le jeu a fini sur un match à égalité

et le silence s'est installé

 

il n'a pas réussi à l'emmener

car son coeur il a protégé

ne voulant pas l'impliquer

 

Elle n'a pas enchaîné

car son corps elle a protégé

ne voulant pas le déprécier

 

Leur histoire telle quelle s'est envoléé

 

Il sont partis chacun de son côté

dans une histoire plus équilibrée

plus claire

C'est ainsi que tout s'est terminé

à distance de concert

sans la ternir ni faire souffrir

 

Elle reste dans un recoin de leur mémoire

qu'ils regardent maintenant dans un miroir

 

Elle fait partie de leurs histoires

 

 

 

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 08:48

Page-entete-Recueil-Sur-le-fil.jpg

 


MON HUITIÈME RECUEIL DE POÉSIES

 

 

"Sur le fil du clair-obscur"

 

 

UN CADEAU ORIGINAL POUR LA SAINT-VALENTIN !

 

 

8e-Recueil-Sur-le-fil-du-clair-obscur-2012.jpg

 

 

48 poèmes et deux reproductions de mes peintures.

 

Dans ce recueil Marlo nous emmène dans une histoire de

diverses facettes de l'amour-passion, par essence, toujours

sur le fil du clair-obscur. En faisant le choix des poèmes, la question suivante s'est imposée:

 

L'homme et la femme sont.-ils vraiment si contraires même si

complémentaires? Ne recherchent-ils pas, au fond, les deux, la même chose? Ne diffèrent-ils pas que dans lêxpression des sentiments? Certains de ces poèmes ne pourraient-ils pas être écrit par l'un comme par l'autre?


 

Des poèmes plein d'émotions, absolument compréhensibles et écrit pour tout un chacun, parlant de l'amour naissant, évoluant, au fil de la vie jusqu'à la fin. Passion, drames, solitude, piquant, humour, questions ne manque pas dans ces pages. Ce sont des poèmes comme sur ce blog que vous lisez. C'est très agréable de les relire, regoûter, livre à la main  (14.50 X 20,50cm)

 

Ces poèmes,mais pas tous,  ont fait l'objet de mon dernier Récital de poésie en musique de novembre 2012, donné dans le cadre de mon exposition "Images de la nature", des images poétiques comme toujours, illustrant le sentiment que l'on éprouve en regardant une scène de notre chère nature comme une cascade, toute cette eau qui coure sur les rochers, le Grand Nord avec sa lumière si translucide et fine, la mangrove ou les hautes cimes blanches, par exemple.

 

C'est une auto-édition comme toujours, le tout exécuté par moi-même sur joli papier et d'éxécution soignée, imprimé par l'imprimerie TRAJETS, à Genève, employant des personnes souffrant d'handicaps psychiques pour les remettre dans le courant normal de la vie. Ils font un travail parfait!

 

 

 


À commander ici, sous commentaires

 

Prix exceptionnel Frs 25,-- port inclus

 

Paiement par Paypal,  Mastercard

 

 

 

 

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