UN SILENCE DENSE - poème POUR UN ÊTRE CHER DISPARU - bien des années plus tard encore ...un PASTEL illustrant LA RENACONTRE ENTRE DEUX ÂMES MALGRE TOUT - RENCONTRE

RENCONTRE - Un de mes pastel illustrant deux Âmes qui se nourissent réciproquement malgré la distance et l'invisible

Il est des jours que le deuil remonte plus fort que d'autres et que le

 LE manque, le manque éternel,

 se fait cruellement sentir. Il est comme neuf même s'il s'est subrepticement transformé, d'abord provocant  un certain sentiment de culpabilité de ne plus être en pensées constamment avec l'être cher disparu, puis en accord avec la certitude qu'il n'aimerait pas nous voir malheureux pour le restant de nos jours. Par la suite, la vie reprend plus ou moins son cours, selon les jours et de petits bonheurs viennent nous égayer certains jours mais le manque, la douleur ont tout simplement fait leur nid au fond de nous, ont trouvé leur place, comme il se doit, et nous avons appris à les accepter, à vivre avec eux. Nous les avons plus ou  moins apprivoisés afin de pouvoir, peut-être retrouver le goût du bonheur un jour.

Un poème parlant  d'un de ces jours, lorsque le manque, la douleur lancinante remontent ...

C'EST UN MOMENT DE RE-CUEILLEMENT

UN SILENCE DENSE


Dans un silence dense
Je puise
En me promenant seule sur les rives
De mon lac intérieur,
Celui de mes pleurs.  (voir ma peinture LE LAC DE LARMES)
En communion avec mes peines, je me promène
J'entends la voix de mon âme
Je te retrouve
Et en silence nous menons ces discours
Qui fertilisent ma terre secrète
Dans laquelle je trouve
Force, paix, inspiration, intuition,
Seuls guides dans ma quête.
J'entends l'inaudible murmure
De nos âmes inséparables
De part l'esprit qui nous unis
Au delà de notre chair mortelle
Car il est immortel.


Encore tu viens me rejoindre
Par ce amour éternel
Qui est plus fort que celui des mortels.
La voie je vois poindre
Et je poursuis sans craindre
Ce qui est prévu pour moi
Dans cet aileurs
Dans lequel tu séjournes sans moi.
En rêve je m'y aventure parfois
Et, en silence, nous menons ces discours si denses.